Circuit 08 jours au Liban Millénaire, porte de l'Orient,
Plus que partout ailleurs dans le monde, la SYRIE a été depuis plus de 12 000 ans le foyer de plusieurs civilisations qui ont joué un rôle déterminant dans l’histoire de l’Humanité. La vallée de la Mésopotamie formée par le Tigre et l’Euphrate était peuplée dès le Paléolithique. Rivalisant avec Jéricho, aujourd’hui en Jordanie, la riche Byblos vit le jour sur la côte de l’actuel LIBAN. Au IIIème millénaire avant J.-C. éclorent les puissantes cités-Etats de Mari et d’Ebla, grands centres politiques et commerciaux du monde oriental situé au carrefour entre l’Asie et la Méditerranée. Tout au long de l’histoire, cette région fut l’objet de toutes les convoitises : elle fut tour à tour soumise à la domination de Sumer, d’Akkad, et des Amorrites qui fondèrent la première dynastie des Babyloniens. Puis les Hourites venus d’Anatolie prirent le pouvoir et constituèrent les Royaume du Mitani.
D’innombrables invasions se succédèrent au fil des siècles : Egyptiens, Hittites, Peuples de la Mer, … déferlèrent sur ces contrées. Le Moyen-Orient vit l’aube des Etats araméens autonomes en SYRIE et la naissance puis l’apogée fulgurante des petites cités phénicienne le long de la côte du LIBAN, comme Sidon ou Tyr. Puis il est occupé par les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Nabatéens, les Arméniens, les Grecs et les Romains. La période Hellénistique qui commença après la mort d’Alexandre le Grand jusqu’à la domination romaine, est celle de l’avènement d’importantes cités comme celles d’Apamée et d’Antioche qui continuèrent à véhiculer la culture grecque. Les Romains apportèrent la sécurité et la prospérité qui firent de la riche province de SYRIE un de ses plus beaux fleurons. En 268, à la tête de son armée composée d'archers et de méharis, Zénobie, reine de Palmyre, se mit en route pour envahir l'Egypte afin de contrôler le commerce venant des Indes par la Mer Rouge. Antioche tomba devant son armée et Zénobie domina alors la SYRIE et une bonne partie de l’Orient. Mais peu après, l’empereur Aurélien partit en campagne, fit reculer les Palmyréniens et vainquit la reine guerrière. Lors du partage de l’Empire romain, la région passa sous le joug de Byzance et sa christianisation progressa. En 636, elle est conquise par les Arabes puis islamisée. Les Omeyyades, première dynastie de l’Islam furent rapidement renversés par la dynastie des Abassides. C’est au XIIIème siècle que Beyrouth connut un formidable essor et devint un port de commerce actif. Le Proche-Orient passa sous domination ottomane du XVIème au XIXème siècle.
L’affaiblissement graduel de la puissance ottomane attisa les ambitions territoriales. Située sur la voie commerciale majeure de l’Orient vers la Méditerranée, la SYRIE et le LIBAN devenaient des enjeux de poids pour les Occidentaux. En 1920, la Société des Nations confia à la France un mandat sur ces deux pays pour les accompagner vers l’indépendance. Emergèrent alors des mouvements nationalistes qui espéraient annexer le territoire libanais à la nouvelle SYRIE. Après la Seconde Guerre mondiale et le départ des troupes françaises, l’instabilité politique demeurait et la branche radicale du Baas, parti nationaliste, prit le pouvoir en SYRIE tandis que des émeutes éclataient à Beyrouth. Les tensions croissantes à la frontière israélo-syrienne conduisirent à des conflits armés, puis à la guerre du Kippour, en 1973. Le LIBAN fut à son tour déchiré par la guerre civile attisée par l’extérieur. Ainsi, les forces syriennes et israéliennes s’affrontèrent à nouveau en 1982, lors de l’invasion israélienne du Liban.
En 1989, les accords de Taef mirent fin à la guerre et furent le préambule à un traité d’amitié et de coopération entre les gouvernements syrien et libanais. Le bilan de ces guerres est douloureux et les espoirs de démocratie retombent rapidement. Malgré le retrait des troupes israéliennes du territoire libanais en mai 2000, la SYRIE maintient sa tutelle militaire et politique sur le LIBAN. Aujourd’hui, la paix est revenue et le LIBAN se relève doucement de la guerre. Ces pays essaient de renouer avec la croissance, mais doit encore faire face à de sérieux handicaps économiques et financiers.
De la mer bleue aux cimes enneigées, les contrées tantôt arides, tantôt verdoyantes, s’offrent à vous dans un surprenant contraste où se succèdent d’interminables déserts et des vallées luxuriantes arrosées par des fleuves intarissables. Situés au cœur du Croissant Fertile, la SYRIE et le LIBAN déroulent leur palette de paysages. Berceau de l’Humanité, ils ont une histoire d’une richesse sans pareil et rassemblent aujourd’hui encore une mosaïque de cultures et une diversité religieuse exceptionnelle. Le LIBAN vous ouvre ici ses portes : Byblos qui se targue l’une des plus ancienne ville du monde, Tyr et son magnifique hippodrome hellénistique, puis le château de la Mer de Sidon. Et comment ne pas être subjugué par la majesté de Baalbeck ? La forêt des cèdres, la palais des émirs Chebab à Beit Eddine, la Beyrouth meurtrie que renaît de ses cendres, … autant de lieux qui témoignent de la richesse de ce pays du Levant.
VOTRE ITINERAIRE |
1er jour |
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PARIS / BEYROUTH (vol) |
2ème jour |
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BEYROUTH / DEIR EL QAMAR / BEITEDDINE / BEYROUTH |
3ème jour |
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BEYROUTH / TRIPOLI / BECHARRE |
4ème jour |
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BECHARRE / LES CEDRES / VALLEE DE QADISHA |
5ème jour |
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BECHARRE / BYBLOS / JEITA / HARISSA / BEYROUTH |
6ème jour |
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BEYROUTH / AANJAR / BAALBECK / BEYROUTH |
7ème jour |
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BEYROUTH / SIDON / TYR / BEYROUTH |
8ème jour |
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BEYROUTH / PARIS (vol) |
1er jour : PARIS / BEYROUTH (vol) |
Rendez-vous à l’aéroport selon l’horaire de votre convocation.
Formalités d’enregistrement.
Envol à destination de BEYROUTH sur vol régulier.
Arrivée à l’aéroport international de BEYROUTH, la capitale du Liban. Une ville enchanteresse pour beaucoup… elle fut autrefois surnommée la « Paris du Moyen Orient ».
Accueil et bienvenue de la part de votre guide local.
Transfert et installation à l’hôtel.
Déjeuner, selon l'horaire du vol.
Si le temps le permet, tour panoramique dans le centre ville. BEYROUTH, ville mille fois détruite et ressuscitée, surprend par son mélange d’Orient et d’Occident qui lui confère son charme si particulier. Elle montre un visage différent à chaque instant, à chaque coin de rue. Elle a vécu au rythme des destructions et reconstructions dues à la guerre et aux réfugiés. Ainsi de superbes maisons traditionnelles côtoient la plupart du temps des immeubles modernes de facture différente. C’est ici que Beyrouth acquiert tout son charme dans le paradoxe, entre tradition et modernité : des rues sinueuses débouchent sur des avenues surpeuplées, de grandes voitures qui croisent des charrettes de vendeurs ambulants… La ville était déjà mentionnée au XVème siècle av. J.-C. dans les tablettes de Tell al-Amarna. Son importance s’accrut sous lorsqu’elle devint colonie romaine, son école de droit fut d’ailleurs réputée pendant trois siècles. Après la conquête arabo-musulmane puis franque, ce furent finalement les Ottomans qui y ont assis leur puissance durant quatre siècles. Beyrouth se développa considérablement sous la révolution industrielle comme principal point d’entrée des produits à destination du Proche-Orient. C’est alors qu’elle devint un centre financier important et qu’elle s’occidentalisa peu à peu. Mais la guerre éclata et elle fut occupée en 1982 par l’armée israélienne. Depuis 1994, la paix est revenue et le cœur du pays se reconstruit.
Votre guide vous mènera ensuite vers la place des Martyrs qui fut entièrement détruite durant la guerre et dont il n’a subsisté que la statue. De là, vous pourrez entrevoir la superbe église arménienne St-Élie.
La Grande Mosquée Al-Omari vous impressionnera car c’est l’un des rares monuments historiques encore debout. Cet édifice était à l’origine la Cathédrale Saint-Jean construite par les Croisés entre 1113 et 1150. Il fut transformé en mosquée par les Mamelouks en 1291 et devint la Grande Mosquée de la ville.
Vous pourrez ainsi, à l’instar des Beyrouthins, vous promenez sur la corniche, bordée par la mer bleue de la Méditerranée, déguster un café oriental ou goûter aux spécialités proposées par les vendeurs ambulants.
Dîner et logement.
2ème jour : BEYROUTH / DEIR EL QAMAR / BEITEDDINE / BEYROUTH |
Petit déjeuner.
Départ vers le village traditionnel de DEIR EL QAMAR.
Deir el Qamar fut la résidence des gouverneurs du Liban, puis la capitale du Mont-Liban au début du XVIIème siècle, sous le règne de l'émir Fakhreddine II. Avec la disparition des Maanides, l'importance de la ville commença à décliner et moins d'un siècle plus tard elle fut remplacée par BEIT ED DINE. Deir el Qamar est aujourd'hui un gros bourg, fleuron de la montagne libanaise avec ses vieilles ruelles dallées, ses jardins clos, ses recoins pittoresques et ses nombreuses demeures historiques, construites selon les normes de l'architecture traditionnelle libanaise. On peut apercevoir sur la place principale sa mosquée, le palais qui accueille aujourd'hui l'Institut Français, et le sérail en face à face.
Déjeuner.
Continuation pour BEIT ED DINE. La route grimpe rapidement et longe le cours du fleuve Damour pour atteindre l’ancienne capitale construite par l’Emir Béchir le Grand, dans la région montagneuse du Chouf, à quelques 850 mètres d’altitude.
Le Palais de l’Emir est un véritable joyau de l’architecture libanaise du XIXème siècle. Vous découvrirez ses vastes jardins rafraîchis par des fontaines bruissantes, ses pierres ocres et ses arcades parfaitement géométriques, et son immense cour qui accueille chaque été le festival : concerts, ballets, opéras et troupes de danse moderne. Le complexe palatial abrite plusieurs musées qui présentent entre autres des collections de mosaïques, de poteries ou encore des sarcophages romains en plomb. Contigu aux appartements privés et aux cuisines, se trouve le hammam. Il s’agit d’un complexe monumental qui compte parmi les plus beaux que l’on connaît dans le monde arabe. Au sous-sol sont construites de belles salles voûtées qui servaient jadis de logements et d’écuries pour les 600 cavaliers et chevaux de l’émir, ainsi que pour ses 500 fantassins !
Retour à BEYROUTH.
Dîner et logement.
3ème jour : BEYROUTH / TRIPOLI / BECHARRE |
Petit déjeuner.
Départ matinal pour BATROUN, l’ancienne Batrouna des Phéniciens sur la côte libanaise.
Continuation vers CHEKKA pour visiter son monastère, puis vers TRIPOLI.
A environ 85 km de Beyrouth, Tripoli est la capitale administrative du nord et la seconde ville du pays. Elle a été fondée par les Phéniciens en 800 av. J.-C. sous le nom d'Athar. Mais parce que des commerçants originaires d'Arouad, de Sidon et de Tyr s'y sont installes et ont vécu dans trois zones totalement séparées de la ville, elle est devenue plus connue sous le nom de Tripoli ou « trois villes ».
Elle a été marquée par le passage des Croisés : la citadelle, le château Saint-Gilles avec sa belle vue d’ensemble sur la ville, la Grande Mosquée et l’ancienne cathédrale Sainte-Marie. Tripoli s'est épanouie sous les Arabes et beaucoup de ses monuments historiques datent de l'ère islamique, tels que les nombreuses madrassa, les souks et la belle mosquée de Taylan.
Déjeuner.
Vous reprendrez ensuite la route à travers de très beaux paysages boisés, vers BECHARRE située à 1 840 mètres d’altitude au pied des cèdres.
Installation à l’hôtel.
Dîner et logement.
4ème jour : BECHARRE / LES CEDRES / VALLEE DE QADISHA |
Petit déjeuner
Découverte du musée consacré à l’artiste Khalil Gibran (1883-1931), natif de BECHARRE, qui fut l’auteur du célèbre livre « Le Prophète ».
Puis, visite du site multiséculaire des CEDRES, symboles éternels du pays.
Autrefois, le commerce du cèdre fit la richesse du pays. Perchés sur près de 2 000 mètres d’altitude, les cèdres du Liban fascinent par leur allure majestueuse et leur verdure éternelle. De l’immense forêt qui couvrait jadis toute la montagne du Mont-Liban, il ne subsiste plus que quelques réserves. Vous visiterez la forêt de Bécharré, la plus célèbre de toutes, classée au Patrimoine de l’UNESCO, qui regroupe des arbres plusieurs fois centenaires, certains mêmes millénaires, dont la stature et la majesté n’ont d’égal que leur beauté.
Déjeuner.
L’après-midi, vous decendrez vers l’étroite « Vallée Sainte » de QADISHA avec ses couvents-forteresses. C’est dans cette vallée que vers le milieu du VIIème siècle, des chrétiens se rassemblèrent autour d’un pieux moine appelé Maron, d’où leur nom de Maronites. Certains s’installèrent dans d’innombrables cavernes pour y mener une vie purement ascétique. Visite du monastère Saint-Antoine à Qozhaya dont l’origine remonte au début du Vème siècle. Parmi ses nombreux trésors inestimables, le musée du couvent abrite la première et la plus ancienne imprimerie du Moyen-Orient.
Retour à BECHARRE.
Dîner et logement.
5ème jour : BECHARRE / BYBLOS / JEITA / HARISSA / BEYROUTH |
Petit déjeuner.
Départ pour la visite de la ville de BYBLOS qui peut à juste titre compter parmi les villes les plus anciennes du monde et parmi les rares sites habités de façon continue depuis l’époque de leur fondation jusqu’à nos jours. Elle est surtout connue pour avoir été le berceau de l’alphabet phénicien. Ses relations avec le monde méditerranéen, intermédiaire entre la Mésopotamie, l’Anatolie et l’Egypte, ont fait sa fortune. Jusqu’à l’époque byzantine, ce centre commercial de premier ordre subit le même sort que ses rivales SIDON et TYR, mais les dominations successives n’entravèrent en rien son essor continu. Ce n’est qu’après l’arrivée des Croisés que BYBLOS perdit son importance et ne retrouvera plus jamais sa grandeur passée.
Ville moderne au cœur ancien, BYBLOS est un mélange de modernité et de tradition où le vieux port, le château et les vieilles églises cohabitent avec les immeubles aux façades de verre.
Classé aujourd’hui sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, son fabuleux site archéologique est situé à l’intérieur de l’enceinte médiévale. Dressé face à la mer, il comprend un temple phénicien jonché d’obélisques, lequel côtoie les restes d’une cité amorrite qui s’étendent autour d’un imposant château franc. Vous visiterez la forteresse édifiée par les Croisés, puis réutilisée par les Arabes ensuite. Pour mieux en saisir le panorama, vous monterez tout en haut du donjon. Près de la citadelle, derrière une colonnade romaine, gisent dans une petite nécropole neuf tombes royales phéniciennes dont la plus célèbre est le sarcophage du roi Ahiram, qui est maintenant conservé au Musée de BEYROUTH.
Vous visiterez également la superbe église Saint Jean-Marc bâtie par les Croisés au XIIIème siècle, et qui se caractérise par son clocher surmonté d’une couronne finement sculptée et par son admirable baptistère à triple arcades. Puis promenade dans les souks restaurés avec soin.
Déjeuner.
Puis, vous irez à la découverte de la beauté féerique des Grottes de Jeïta, l'une des caves calcaires les plus impressionnantes. Située à une vingtaine de kilomètres au Nord de Beyrouth dans la vallée de Nahr el-Kalb au Keserouan, les merveilleuses grottes sont disposées sur deux niveaux.
La galerie inférieure qui a été découverte par hasard en 1836 et ouverte au public en 1958, est parcourue par une rivière souterraine. Vous ferez une petite promenade en canot dans un dédale de stalactites et de stalagmites et de draperies façonnées dans la calcite, dont les formes et les colorations diverses, suggèrent des oeuvres sculpturales ou architecturales baptisées par l’imagination des explorateurs de noms aussi fantaisistes qu’évocateurs, sur un parcours de près de 500 mètres des 6 200 mètres explorés. Vous vous trouverez tantôt dans de petits corridors, tantôt dans des halls grandioses de la taille d'une cathédrale.
La galerie supérieure a été découverte en 1958 et inaugurée en 1969. Formées quelques millions d’années avant celles de la grotte inférieure, cette galerie sèche présente le premier état du site de Jeïta, avant que des conditions géologiques n’aient provoqué le déplacement de la rivière souterraine vers son lit actuel. Un tunnel d’accès de 120 mètres de long vous permettra de découvrir à pied, par effet de surprise un paysage de voûtes monumentales, de gours, de piliers stalagmitiques, de colonnettes de toutes tailles, ainsi que des draperies et des concrétions cristallines diverses, dont la beauté n’a rien à envier à ce que l’on peut voir à une quarantaine de mètres plus bas.
Continuation pour HARISSA, située 25 kilomètres de BEYROUTH. A 500 mètres d’altitude, vous jouirez d’un panorama exceptionnel. Au sommet se dresse la Vierge du Liban du XIXème siècle dominant la baie de Jounieh. En face s’élève l’immense basilique Notre-Dame du Liban.
Avant d’atteindre Beyrouth, vous ferez un arrêt aux gorges du Nahr el Kelb (la rivière du chien), lieu de passage de tous les conquérants de l’Antiquité : Ramses II, Nabuchodonosor,... Ceux-ci y laissèrent des stèles en témoignage de leur passage et leurs victoires.
Arrivée à BEYROUTH et installation à l’hôtel.
Dîner et logement.
6ème jour : BEYROUTH / AANJAR / BAALBECK / BEYROUTH |
Petit déjeuner.
Départ pour la découverte d’AANJAR, la seule cité du Liban qui date de l’époque omeyyade, l’une des plus prestigieuse de l’histoire arabe. Les Omeyyades, califes guerriers de l’Islam, dominaient alors la vaste région qui s’étendait entre la frontière chinoise et le Sud de la France.
Elle doit son nom à l’Aïn Gerrha, signifiant « la source de Gerrha », qui jaillit au pied de l’Anti-Liban. La ville d’AANJAR se présente comme une excellente illustration de ce que pouvait être un grand centre commercial au cours de l’histoire. Elle fut fondée au VIIIème siècle par le calife Walîd I ibn ’Abd al-Malik. Située au croisement des routes qui mènent de HOMS à TIBERIADE et de BEYROUTH à DAMAS, elle fut le point de rencontre de divers peuples. Mais contrairement à TYR, BYBLOS ou BAALBECK, le site n’est pas une superposition de cultures et d’époques : elle reste une cité omeyyade authentique et unique. Il est aujourd’hui classé sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Visite guidée de la ville. De plan rectangulaire, la ville est toujours ceinte de ses imposants remparts parsemés de tours. Ils sont percés chacun d’une porte d’où partent deux voies orientées Nord-Sud et Est-Ouest et divisent la ville en quatre quartiers, à la manière d’un camp romain. Ces avenues sont bordées de 600 boutiques s’ouvrant sous des portiques, attestant l’importance de la ville. A l’intérieur du périmètre des murs, se dresse la Grande Mosquée, de nombreuses maisons d’habitation pittoresques construites selon des techniques byzantines et syriennes, et un hammam, le typique bain public turc. Un petit souk est attenant à mosquée, à la croisée des deux voies.
Vous découvrirez les vestiges du splendide Grand Palais, directement relié par un passage à la salle de prières de la mosquée jouxtant l’édifice. Le Petit Palais se situe en face de la Grande Mosquée et abritait peut-être le harem. De nos jours, ces restes monumentaux témoignent de la magnificence de l’antique dynastie souveraine. Les pierres y composent des dessins ornementaux remarquables, tandis que les colonnes minces et élancées donnent à l’ensemble une légèreté harmonieuse.
Déjeuner.
Continuation par la route vers BAALBECK.
Située à l’est de BEYROUTH, au croisement d’anciennes routes qui reliaient la côte méditerranéenne à l’arrière-pays syrien et le Nord de la Syrie au Nord de la Palestine, BAALBECK est aujourd’hui le centre administratif et économique de la Béqaa-Nord.
Fondée par les Phéniciens, cette ville tient son nom de « Baal », le dieu du soleil. Les Grecs en ont fait autant en la baptisant Héliopolis, ce qui signifiait « ville du soleil ». La cité était florissante, sa richesse sans pareille. Le culte s’adressait alors à trois divinités orientales : Hadad, le grand dieu de la foudre et de l’orage ; Atargatis, la grande déesse mère de la fécondité et Adonis, jeune dieu de la végétation et des troupeaux. Puis, BAALBECK passa sous la domination de Rome qui leur donna des équivalents : les cultes originaux se transformèrent pour vénérer désormais Jupiter, Vénus et Bacchus. Les temples de BAALBECK peuvent figurer à juste titre parmi les merveilles du monde antique. Dominant la plaine de la Béqaa de leur taille gigantesque, ils sont l’image de la richesse et de la toute puissance de l’Empire romain. Mais la ville fut saccagée par les Arabes au VIIIème siècle, pillée par les Mongols en 1400 et enfin, dévastée par un tremblement de terre au XVIIIème siècle. Il n’en reste néanmoins que cette ville est un remarquable témoignage du passé, un site incontournable.
Vous visiterez le complexe culturel de BAALBECK en commençant par le Sanctuaire de Zeus, le plus ancien. Vous y accéderez par son propylée, un escalier monumental qui conduit à un portique à douze colonnes encadré de deux tours. Vous traverserez ensuite sa cour hexagonale unique en son genre et sa grande cour magnifiquement décorée. Puis par un escalier monumental à trois volées, vous atteindrez le Temple de Jupiter dont ne subsistent aujourd’hui que les colonnes, hautes de vingt mètres. Ce temple est le plus grand de tout le monde romain : 88 mètres sur 48. Il est aujourd’hui classé sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Continuation par le temple adjacent : le Temple de Bacchus. Construit au IIème siècle, il est beaucoup mieux conservé et ses dimensions sont plus modestes. On y pénètre par un escalier à trois volées, comme dans le Temple de Jupiter. Le bâtiment est périptère et le décor sculpté est particulièrement abondant et riche.
Puis reprise de la visite du site avec le singulier Temple de Vénus. Il se distingue par l’originalité de son plan circulaire, ainsi que par l’harmonie de ses formes dans une cité dont les autres sanctuaires sont marqués de gigantisme.
Retour à BEYROUTH dans la soirée.
Dîner et logement.
7ème jour : BEYROUTH / SIDON / TYR / BEYROUTH |
Petit déjeuner.
Départ pour TYR.
TYR est située à 80 km au sud de la capitale BEYROUTH. C’est aujourd’hui une petite péninsule surpeuplée mais dans l’Antiquité, elle fut une île à environ 700 mètres de la côte. Elle a été reliée au continent par Alexandre le Grand au moyen d’une digue et d’un aqueduc. Il est aujourd’hui classé sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Maintes fois citée dans la Bible, la ville date d’environ 3 000 ans avant notre ère. Au Ier millénaire, TYR connut son heure de gloire et devint la ville la plus importante et la plus prestigieuse de la côte phénicienne. Elle établit d’étroites relations avec le royaume d’Israël qui rapportèrent d’énormes richesses. Tyr devint un important carrefour commercial qui ne tarda pas à être très convoité, par où transitaient or, argent, bois précieux, étain, ambre, ivoire et lin teinté de pourpre. Les Babyloniens assiégèrent la ville, les Grecs l’incendièrent, puis les Romains la colonisèrent. Elle ne retrouva sa prospérité qu’à l’époque byzantine avec les industries de la soie, de la pourpre et du verre.
La ville garde encore de nombreuses traces de son riche passé, de très beaux sites archéologiques où les vestiges sont essentiellement romains. A votre arrivée, vous découvrirez l’arc de triomphe qui se trouve à l’entrée de la rue pavée autour de laquelle s’étend une nécropole romaine et byzantine. Le cimetière est un enchevêtrement de sarcophages en marbre dont les plus beaux sont ornés de reliefs inspirés de la mythologie grecque et des récits homériques. Non loin, en forme de fer à cheval, l'hippodrome est l’un des mieux conservés du monde romain. Il pouvait contenir jusqu’à 30 000 personnes.
Vous pénétrerez ensuite dans la partie insulaire de la ville pour apercevoir l’arène et les imposantes ruines des thermes romains. Près de là se dressent encore les vestiges de la Cathédrale des Croisés, dédiée à la Sainte Croix. C’est dans cette cathédrale qu’étaient couronnés les rois croisés de JERUSALEM lorsque la Ville Sainte leur était inaccessible.
Puis vous reprendrez la route côtière pour rejoindre SIDON, nom antique de SAIDA, capitale du Liban-Sud.
Ancienne cité phénicienne, elle était au même titre que TYR un port actif dès l’Antiquité, ainsi que la capitale d’un royaume indépendant. A partir du IXème siècle av. J.-C., elle subit l’occupation des Assyriens, des Babyloniens, des Perses, des Grecs puis des Romains auxquels se succédèrent les Arabes, les Croisés, les Mamelouks et les Ottomans. Malgré ces invasions successives, SIDON continua à prospérer et à se développer, comme en témoignent de nos jours les vestiges exceptionnels de ses aménagements et monuments.
Visite du site le plus prestigieux de la côte libanaise. Le Château de la Mer est une forteresse construite par les Croisés au cours du XIIIème siècle sur un îlot qui commande le port et qui était relié au rivage par une sorte de grand pont-levis. Il assurait la défense de la cité contre les attaques maritimes. Au loin, vous apercevrez le Château de la Terre dont il ne subsiste que la tour et quelques ruines. Ce château que l’on appelle encore « Château Saint-Louis » domine toute la ville du haut de sa colline. Situés dans la vieille ville entre le Château de la Mer et le Château de la Terre, les très pittoresques souks abritent sous leurs voûtes médiévales divers artisans qui perpétuent les métiers traditionnels. C’est ici que les amateurs de narguilé et de bon café turc aiment se rendre.
Déjeuner en cours d’excursion.
Continuation de la découverte de SIDON avec le Khan el-Franj ou Caravansérail des Français, l’un des nombreux établissements hôteliers construits au XVIIème siècle pour l’accueil des négociants et des marchandises. Avec ses nombreux aménagements luxueux, il fut le centre de l’activité commerciale de SIDON pendant deux siècles. Aujourd’hui restauré, il abrite le Centre Culturel des Français. Vous verrez ensuite la Grande Mosquée Omari sur le bord de mer. A l’origine, le bâtiment était utilisé comme salle de réunion par les chevaliers de Saint Jean-Baptiste. Les Mamelouks le transformèrent en mosquée.
Départ pour le superbe site d'Eschmoun. D’après la légende, Eschmoun était un jeune homme originaire de BEYROUTH. Après sa mort, il fut ramené à la vie et devint une divinité de la fertilité et de la médecine. On lui associait le symbole de l’art médical : le caducée, deux serpents enroulés autour d’un bâton.
Situé dans un jardin verdoyant, ce complexe religieux dédié au dieu guérisseur Eschmoun est l’unique site phénicien du Liban qui conserve plus que ses pierres de fondation. La construction date à l’origine du VIIème siècle avant J.-C. Mais elle n’a cessé d’être restaurée et remaniée tout au long des siècles suivants. De nouvelles structures appartenant à des époques ultérieures ont été ajoutées : la colonnade, les remarquables mosaïques, le nymphée d’époque romaine et l’église byzantine dont il ne reste que les fondations. Mais les vestiges les plus impressionnants du site sont sans conteste ceux du temple avec ses gradins, ses piscines et ses bassins. Vous pourrez vous rendre compte de l’importance du complexe en escaladant l’escalier romain recouvert de mosaïques.
Retour à BEYROUTH en fin de journée.
Dîner et logement.
8ème jour : BEYROUTH / PARIS (vol) |
Petit déjeuner.
En fonction de l'horaire de votre vol, découverte du Musée National. Le groupement de quelques antiquités recueillies par un officier du détachement français stationné au Liban en 1919, le commandant Raymond Weill, fut le premier acte qui préluda à la naissance du Musée National de Beyrouth. Ouvert en 1942 pour abriter les trésors archéologiques du Liban, il est riche d’une collection permanente vieille de sept mille ans. Jusqu’à ce jour, la collection du Musée National ne cesse d’être alimentée par les fouilles archéologiques, toujours en cours depuis 1992.
Continuation vers le quartier commerçant d’Hamra grouillant de vie. Coups de Klaxon des voitures, commerçants devant leurs boutiques, brouhaha… Au touriste français qui flâne dans la rue, les habitants lancent souvent un « Bonjour, monsieur, soyez le bienvenu ! ». C’est un endroit agréable pour faire du shopping et s’imprégner de l’atmosphère de la ville.
Déjeuner.
Transfert à l’aéroport et assistance aux formalités d’embarquement.
Envol à destination de PARIS sur vol régulier.
Arrivée à PARIS.
« BON VOYAGE » … en espérant que vous vivrez de grands moments de dépaysement et d’enrichissement personnel. A votre retour, n’oubliez pas de nous écrire vos commentaires.
NOTA BENE : L’ordre du séjour peut être inversé ou les visites modifiées en fonction des impératifs locaux.
PRIX ET CONDITIONS 2021 : LIBAN CIRCUIT 8 JOURS AU LIBAN MILLENAIRE, PORTE DE L'ORIENT - 8 jours / 7 nuits |
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Période de voyage |
Départ de PARIS – Prix par personne |
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Hôtels 3*** NL |
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Base 30 personnes |
Base 20 personnes |
Base 10 personnes |
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2021 |
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Nos tarifs sont garantis jusqu’à 1 dollar us = 0,88 euro selon les données économiques connues à la date de notre proposition (01/04/20), hors hausse éventuelle du dollar us, des taxes aéroportuaires et locales, du carburant, du visa et des droits d’entrée.
PRESTATIONS INCLUSES |
PRESTATIONS NON-INCLUSES |
Il est d’usage de laisser un pourboire pour les guides locaux, le guide national (le cas échéant), les chauffeurs, les aide-chauffeurs (le cas échéant), les porteurs dans les hôtels et les serveurs dans les restaurants. Prévoir un budget de 5 € environ, par jour et par personne, à répartir entre les différents intervenants. Ne les oubliez pas SVP, ces petites rémunérations constituent souvent pour eux l’essentiel de leur salaire.
HOTELS |
Hôtels 3*** NL
BEYROUTH |
Plaza |
BECHARE |
Chbat |
ou hôtels de catégorie similaire (sous réserve de disponibilités au moment des réservations)
Il n’existe pas à ce jour de classification hôtelière officielle à l’échelle internationale. Notre classification sous forme d’étoiles NL (Normes Locales) s’appuie sur les prestations effectivement offertes par les établissements hôteliers et sur les appréciations de notre service qualité et de nos partenaires locaux. En cas d’indisponibilité des hôtels mentionnés, le logement se fera dans des hôtels de catégorie similaire soigneusement sélectionnés.
FORMALITES D’ENTREE A CE JOUR |
Passeport français valable 6 mois après le retour et visa obligatoire.
Nous fournir une photocopie bien lisible de votre passeport dès l’inscription (attention, les photocopies des nouveaux passeports avec la deuxième photo qui apparaît en fond cachent souvent les informations relatives à l’identité, nous vous remercions de veiller à éclaircir les photocopies).