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08 June 20200 Commentaire

Archipel des îles Galápagos et les tortues géantes …
Ce sont des îles d’origine volcanique qui ont émergé à partir du plateau basaltique depuis 4 millions d’années. Elles se sont constituées à partir de volcans surgis du fond de l’océan.

Il n’existe pas aux Galápagos de restes archéologiques de civilisations anciennes. On suppose donc que les îles n’ont pas été colonisées par l’homme dans les temps anciens. Perdues au milieu de l’océan, la probabilité d’un accostage est très faible.

C’est en 1535 que Fray Thomas de Berlanga, envoyé en mission par le roi Charles Quint, découvre officiellement l’archipel. Les marins accostent mais ne s’y établissent pas. A partir de 1570, les îles commencent à être indiquées sur les cartes maritimes sous le nom de « Insulae de los Galopegoes ». Jusqu’à la fin du XVIIème siècle, elles vont servir de réservoir naturel d’eau et de nourriture pour les bateaux de passage : boucaniers, baleiniers et pirates embarqueront les tortues géantes comme source de nourriture vivante. Malheureusement, la chasse à la baleine et aux otaries se développe et certaines espèces sont totalement exterminées.

En 1807, un premier colonisateur s’installe sur Isla Floreana, Patrick Watkins. Il établit un comptoir de commerce pour les bateaux de passage. Irlandais d’origine, il cultive des patates et du tabac qui sont la base de son commerce. En 1832, le colonel Ignacio Hernandez prend possession de l’archipel qui devient propriété de l’EQUATEUR. Toutes les îles sont nommées avec les noms espagnols que nous connaissons aujourd’hui.

Le plus célèbre touriste des îles est sans nul doute Charles Darwin qui explore l’archipel en 1835. Etonné par la faune endémique, il étudie plus particulièrement les différentes espèces de pinson qui s’y trouvent. Ses études lui permettront à son retour, d’élaborer sa théorie de l’évolution des espèces à partir du processus de sélection naturelle qu’il a observé.

La colonisation des îles va s’accélérer. Dès 1934, des lois sur la protection de l’archipel sont promulguées et une partie des îles est transformée en parc national. La diversité n’est pas pour autant sauvée car durant la seconde guerre mondiale, l’île de Baltra héberge une base américaine. Des soldats s’entraînent au tir sur des iguanes terrestres : certaines espèces sont exterminées !

En 1959, l’ensemble de l’archipel est déclaré Parc National et la fondation Charles Darwin est créée à Bruxelles. Cette fondation a pour objectif de chercher des fonds pour la sauvegarde de la biodiversité des Galápagos. La station Darwin y est construite pour protéger et étudier la faune et la flore des îles.

1968 voit la création du service du Parc National des Galápagos qui donne des limites aux zones touristiques afin de canaliser les visiteurs et d’enrayer toute contamination venue de l’extérieur (graines, animaux, …). Pour les mêmes raisons, le gouvernement équatorien délimite en 1986 une réserve marine de 40 miles marins autour des îles. En 1978, les Galápagos sont le premier site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, patrimoine maintenant en péril.

Attention, dans tous les parcs nationaux et lors de votre séjour en Amazonie et aux îles Galápagos, « Take only photographs and leave only footprints ». Vous devrez veiller à respecter la nature et suivre à la lettre les règles strictes qui régissent les parcs (interdiction de ramasser des plantes et des fleurs et de laisser traîner des ordures).


En 1959, le gouvernement équatorien transforme la zone en PARC NATIONAL afin de préserver sa faune et sa flore exceptionnelles de l'influence humaine. 800 000 hectares sont protégés et soumis à une réglementation stricte. En 1978, le parc est inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO et en 1984, nommé Réserve de Biosphère.

Situées dans l’océan Pacifique, à environ 1 000 kilomètres du continent sud-américain, ces dix-neuf îles et la réserve marine qui les entoure constituent un musée et un laboratoire vivants de l’évolution uniques au monde. Au confluent de trois courants océaniques, les GALAPAGOS, également connues sous le nom d'archipel de Colon, sont un creuset d’espèces marines. L’activité sismique et le volcanisme toujours en activité illustrent les processus qui ont formé ces îles. Ces processus, ainsi que l’isolement extrême de ces îles, ont entraîné le développement d’une faune originale - notamment l’iguane terrestre, la tortue géante et de nombreuses espèces de pinsons - qui inspira à Charles Darwin sa théorie de l’évolution à la suite de sa visite en 1835 lors de son périple sur le Beagle. C’est ici qu’est le « dernier sanctuaire de la vie sauvage ». Par sanctuaire, Jacques Cousteau donne à cet archipel sa plus juste définition. Dans ce paradis perdu, c’est l’homme qui doit s'accorder à la vie de la faune sauvage et non l’inverse …

Ile de Baltra : C'est une ancienne base militaire américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Elle abrite aujourd'hui le principal aéroport de l'archipel, l'unique infrastructure de l'île.


Isla Santa Cruz : C'est la deuxième de l’archipel par sa superficie et la première pour sa population, soit 15 000 habitants. Sa colonisation par l'homme a réellement commencé au XXème siècle, lorsque des Norvégiens et des Américains vinrent s'installer entre les deux guerres, dans la zone humide et fertile des Hautes-Terres. De cette époque, l'île a hérité de zones pastorales et de plantations de canne à sucre, de caféiers, d’ananas, de papayers, de bananiers, d’avocatiers. Les colons ont importé ces plantes et de nombreux animaux domestiques dont certains sont retournée à l'état sauvage, causant un impact sérieux sur les espèces endémiques.
SANTA CRUZ possède une flore et une faune très riche : raies, requins, iguanes marins, otaries, tortues géantes et presque toutes les espèces d'oiseaux peuvent être observées ici.

Visite du ranch Primicias ou du ranch Mariposa d'une superficie d'environ 150 acres, adjacent aux territoires du Parc National de Galápagos. La visite dure environ 30 minutes et vous permettra de découvrir les tortues géantes dans leur milieu naturel. A certaines périodes de l'année, elles migrent depuis le parc vers la propriété, à la recherche d'ombre, d'eau et d'endroits appropriés pour l'incubation de leurs œufs.
Excursion aux tunnels de lave où vous pourrez expérimenter l'obscurité totale et vous familiariser avec l'histoire de la formation de l'archipel. L’île elle-même est un énorme volcan qui culmine, dans les terres, à 864 mètres.

Promenade autour du site de Los Gemelos, littéralement « les jumeaux », qui sont deux énormes cratères effondrés, entourés d'une forêt de scalesia et de robinsonian où nichent de nombreux oiseaux tels que les gobe-mouches vermillons au plumage écarlate et les fameux pinsons de Darwin.

Isla Plaza Sur : Cette île abrite une impressionnante population d'otaries et d'iguanes terrestres. Un sentier vous mènera de l'autre côté de l'île, le long d'une falaise d'où vous aurez une magnifique vue sur la mer.


Punta Carrión : C'est un site de snorkeling et de plongée situé près de l'embouchure orientale du canal Itabaca entre les îles de BALTRA et de SANTA CRUZ. Vous pourrez y observer des lions de mer et une grande variété de poissons tels que des raies et d'inoffensifs requins à pointe blanche.

Isla Seymour : petite île inhabitée qui n'excède pas 2 km². A votre arrivée, vous remarquerez les lions de mers, les otaries, les mouettes à queue d'aronde ainsi que les pinsons de Darwin. Vous emprunterez les sentiers balisés pour partir à la découverte des iguanes terrestres et des fous à pattes bleues. Cette île est connue pour abriter la plus grande colonie de frégates de toutes les îles de l'archipel.

Ile Floreana : est considérée comme l’une des îles les plus exotiques de tout l’archipel. Avec Española, elle se situe à l’extrême sud des Galápagos. Elle s'étale sur 173 km² et constitue l'une des cinq îles habitées de l'archipel (environ 70 habitants). La moins peuplée des îles est également celle qui fut la première colonisée. Cette île est d'un grand intérêt botanique, les espèces y sont nombreuses et la végétation lui donne l'aspect d'un paradis tropical.

Post Office Bay : À la fin du XVIIIème siècle, les baleiniers et autres marins et navigateurs choisirent d’ériger à cet endroit un baril pour y glisser leur courrier en comptant sur leurs collègues qui viendraient un jour à passer sur cette même plage et qui se rendraient à un des endroits indiqués sur une ou plusieurs enveloppes, endossant ainsi le rôle de facteur pour l’occasion. Au fur et à mesure des années, le tonneau s’est embelli et il continue aujourd’hui de faire office de poste. Les voyageurs de passage y laissent délibérément des cartes postales non timbrées et emportent avec eux celles qu’ils pourront poster, voire déposer en mains propres, dans leur pays d’origine à leur retour. De nos jours, vous pouvez toujours poster une lettre dans le baril et espérer qu'elle fera son chemin jusqu'à destination.
Dans ce lieu, vous en apprendrez plus sur l’aspect social des îles, leur colonisation et les aventures des pirates et des baleiniers.


Punta Cormoran : C'est une plage de sable vert olive. Suivant un chemin d’environ 100 mètres, vous découvrirez une lagune où s’attardent flamands, canards à long cou, et autres oiseaux. Le sentier nous mènera vers une plage blanche de sable corail. Il s’agit du lieu où viennent nicher les tortues marines vertes. Après cela, vous aurez l'opportunité de nager ou de faire du snorkeling sur la plage principale. Dans ce monde sous marin vous pourrez apercevoir différents requins de récif, étoiles de mer, tortues de mer, lions de mer, et de nombreux poissons tropicaux.


Ile Española : C'est l'île la plus méridionale et la plus vieille de l'archipel des Galápagos. Elle est formée par un bloc de lave soulevé de laves sous-marines et mesure 61 km². En raison de sa position isolée, vous y trouverez la plus dense population de faune et flore endémique. La végétation est de type aride.
Punta Suarez qui est l’un des secteurs de faune et flore les plus remarquables de l'archipel, avec une longue liste d'espèces trouvées le long de ses falaises ou sur ses plages. En plus des cinq espèces d’oiseaux marins qui y nichent, vous pourrez rencontrer les curieux et audacieux sinsontes de Española, pigeons et faucons Galápagos. Divers types de reptiles, dont les colorés iguanes de mer et les grands lézards de lave, sont uniques sur cette île.


Trou souffleur. Lorsque la houle est puissante, un évent formé par une cavité rocheuse crache, dans un vacarme tonitruant, de l'eau à plus de 25 mètres de hauteur.


Baie Gardner : qui se trouve à l’Est de l’île et qui possède une magnifique plage très blanche. Cette plage est fréquentée par des colonies de lions de mer et considérée comme le lieu le plus important de nidification des tortues marines. Autour des petits îlots, les snorkeleurs pourront observer une grande variété de poissons, et parfois de tortues et de requins. En marchant jusqu’à la pointe Ouest de l’île, vous connaîtrez un lieu unique aux Galápagos où nichent les albatros, énormes oiseaux qui possèdent une amplitude d’ailes de 2,20 mètres ! Ces gigantesques oiseaux nichent en ce lieu d’avril à décembre et représentent la majeure population de cette espèce dans le monde entier.

Ile San Cristobal, ainsi nommée en l'honneur de Christophe Colomb, est la deuxième la plus peuplée après celle de Santa Cruz. Elle abrite la capitale des Galápagos, PUERTO BAQUERIZO MORENO. C'est la seule île a posséder des ressources permanentes en eau fraîche : au sommet, se trouve un petit lac nommé El Junco. Grâce à cette commodité, elle fut la première à être habitée durablement, la première aussi qu'a visité Darwin. Petite curiosité, l'île San Cristóbal produit un café d'une exceptionnelle qualité grâce à l'acidité de sa terre volcanique. Son goût très original rivalise en excellence avec les meilleurs crus des Caraïbes. Il faut savoir que le café des îles de Galápagos est non officiellement bio car l'importation et l'usage d'engrais et des matières chimiques sont strictement interdits.

Rocher León Dormido, une île inhabitée située au large de l'île San Cristóbal. Il s'agit d'un cône de tuf volcanique érodé qui constitue un refuge pour de nombreux oiseaux marins, tels les fous à pieds bleus et les phaétons, ainsi que pour les otaries. Dans les eaux baignant le rocher vivent de nombreuses espèces de poissons, des tortues marines, des raies et des requins-marteaux.

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